Le poêle à bois continue de gagner des adeptes, et pour cause : alliant économie et indépendance énergétique, il séduit de plus en plus de Français à la recherche d’un chauffage d’appoint efficace, tout en étant respectueux de l’environnement. On le retrouve quasiment systématiquement dans les maisons ou constructions écologiques et on doit bien avouer que rien ne peut remplacer une soirée passée à se reposer près d’un bon feu de bois. Seul bémol : l’installation du dispositif n’en demeure pas moins délicate, régie par le DTU 24.1. On vous dit tout dans la suite !
Où installer son poêle à bois ?
Vous venez par exemple d’acheter votre poêle à bois chez Top Chaleur et vous vous demandez quel est son emplacement idéal chez vous ? La question a le mérite d’être posée et sachez tout d’abord que ce vendeur en ligne possède une excellente chaîne YouTube où il y présente des tutos et même des tests produits. La réponse à votre question sur le meilleur emplacement pour votre poêle à bois est tout simplement de le mettre là où il y a un conduit de fumée préexistant. Seulement voilà, veillez à ce que le sol soit assez solide pour supporter l’appareil, dont le poids est assez conséquent (on parle de 300 kg pour certains modèles avec manteau accumulateur !). En outre, il faudra protéger le sol de la chaleur émise par l’appareil, par exemple en posant une plaque en verre ou en acier, qui doit aussi couvrir devant le poêle et sur ses côtés. Venons-en à présent à la distance de sécurité, qui doit être de 80 cm sur le devant de l’appareil, et 20 cm sur son pourtour vis-à-vis des matériaux combustibles.
Quid du conduit de raccordement et du conduit de fumée ?
Allant souvent du poêle à bois au plafond intermédiaire, le conduit de raccordement est, comme son nom l’indique, un passage des fumées émises par la buse de l’appareil jusqu’au conduit de fumée. Et qui dit conduit de raccordement, dit aussi boîte à suies, dont l’intérêt est justement de récolter les suies lorsque le raccordement du poêle se fait à l’arrière. En règle générale, ce conduit doit être court et direct, en plus d’être étanche. Objectif : limiter le risque d’accumulation des suies. C’est pour cette raison que le conduit doit être le plus direct possible. Sur un autre registre, il est le plus souvent réalisé en métal simple paroi, non isolé, auquel cas vous devez respecter une distance de sécurité, équivalente à 3 fois le diamètre vis-à-vis des matériaux combustibles.
Le conduit de fumée, pour sa part, va évacuer les fumées à l’extérieur de votre logement, débutant souvent dans le plafond intermédiaire, endroit où il rencontre le conduit de raccordement. Dans certains cas, il est possible que le conduit de fumée prenne naissance au niveau du sous-sol. Bien entendu, il se peut que votre maison ait déjà un conduit de fumée, qu’il faudra faire inspecter par un professionnel, le but étant de s’assurer qu’il est bel et bien conforme avec le poêle à bois que vous venez d’acquérir (résistance aux températures, isolation, étanchéité, tracé, section…).
L’oxygène amené par l’air extérieur
On le sait tous, c’est cet oxygène ramené de l’extérieur qui va permettre la combustion dans le poêle à bois. Ce que l’on sait moins, c’est que cet air peut arriver de manière directe ou indirecte. Dans le premier cas, un conduit donnant sur l’extérieur se charge de ramener l’air. Dans le second, l’arrivée d’air se fait par le biais d’un trou donnant sur l’extérieur. Attention, cet oxygène provenant du logement, il est crucial d’avoir des arrivées d’air et donc formellement interdit de boucher les ventilations, même par grand froid ou toute autre arrivée possible d’air (ne pas calfeutrer au maximum les interstices de portes, etc). Votre logement doit être correctement ventilé sous risque d’intoxication mortelle !
